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Selon Rémy de Bores, unique spécialiste, Néreïah fait partie du système NGC26263, aperçu pour la première fois par Galileo Foucaud-Piccard, un astronome amateur, en marge de la constellation du Scorpion, à plus de six cents années-lumière de la Terre. Vue du ciel, la planète se présente comme une boule d’eau verte plus aplatie au pôle nord qu’au pôle sud, recelant une pangée en début de scission : deux cœurs placés tête-bêche, reliés aux pointes par une étroite bande de terre agitée en permanence de séismes terrifiants et de cyclones dévastateurs.
Néreïah, c’est aussi une maison d’édition associative fondée en 2011 par le même Rémy de Bores dans le but d’éditer des œuvres littéraires, graphiques ou photographiques, de les promouvoir et les distribuer, d’aider des auteurs et d’organiser des manifestations autour de l’édition : salons, lectures, récitals, etc…
La ligne éditoriale repose sur une volonté sans cesse affirmée de publier des textes attachants empreints d’une certaine originalité. Mais l’essentiel naît de la relation étroite qui s’établit entre l’auteur et l’éditeur et du respect mutuel.
Le but premier de Néreïah est donner l’occasion à un auteur d’accéder au monde du livre. Il est évident qu’une petite structure ne permet pas d’envisager ni la fortune, ni les à-valoir mirifiques, ni les prix littéraires prestigieux (quoique…), ni les royalties princières, ni même les séances de dédicaces lucratives.
Le mode de distribution, essentiellement par le biais de salons littéraires ou de dédicaces en librairie, privilégie, certes, le contact avec les lecteurs, mais oblige également l’auteur à de nombreux déplacements, pas toujours fructueux.
C’est pourquoi Néreïah ne peut convenir qu’à des artistes considérant la création comme une passion et non comme un moyen de s’enrichir.